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Violences électorales: »Lettre ouverte au Président de la République Par Ngoné Diankha, Porte Parole de PACTE/Siggil Sa Rew

En ce moment de campagne électorale depuis deux semaines, nous constatons avec amertume et déception certains propos odieux, discriminatoires et séparatistes de certaines têtes de listes.

Au moment où la tête de liste de Pastef, Ousmane Sonko, expose les orientations de l’agenda national de transformation du Sénégal dans tous les départements visités, d’autres candidats n’ont que l’insulte et la calomnie comme programme. Le leader de Sam sa Kaddu s’est illustré par des insultes les plus graves lors du procès de Bougane Gueye à Tambacounda. De même, des nervis sabotent les panneaux publicitaires de Pastef et violentent des militants de ce parti. L’exemple de Saint-Louis de ce jour où l’on voit des nervis dans des vidéos agresser de jeunes citoyens en est un parfait exemple.

Le plus ironique, c’est que certaines têtes de liste confondent élections législatives et présidentielle en promettant des réalisations qui relèvent des prérogatives de l’exécutif. Quand la tête de liste de ABS promet de résorber le problème du chômage s’il est élu député, cela veut dire qu’il existe un manque de sérieux dans le Landerneau politique sénégalais. Le plus hilarant, c’est sa promesse de donner 1 hectare a Diamniadio à la communauté guinéenne établie au Sénégal et de se charger également de la construction. On peut soupçonner une corruption passive tout en se questionnant sur l’origine des fonds éventuels destinés au financement de ces constructions.

le Président, dans un contexte mondial marqué par différents conflits, on ne peut se permettre que certaines voix sapent la stabilité nationale en exploitant des sujets très sensibles comme le conflit casamancais. L’unité nationale constitue notre socle et la menacer pour des motifs politiques devrait être suivi de sanctions pour prévenir d’autres tentatives.

Le propriétaire du journal « Le Quotidien » investi sur la liste nationale de Jam ak Ndiarigne a choqué plus d’un en émettant l’hypothèse qu’un Général a été sanctionné parce qu’il a dirigé l’opération militaire qui a nettoyé les bases rebelles de la Casamance. Il est allé plus loin en évoquant les origines Peul de ce Général.

le président, nous comprenons la posture que vous avez adoptée en étant au dessus de la mêlée. Par contre, il y’a des citoyennes et citoyens qui constituent des menaces pour la cohésion du pays, à travers leurs plumes et leurs sorties médiatiques.

président, vous avez l’obligation de faire régner et maintenir la paix dans ce pays.

Nous attendons à ce que vous souffliez  la fin de la récréation pour préserver notre unité nationale, socle de notre bon vivre ensemble.

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