RÉINSERTION : 80 lutteurs formés comme gardes rapprochées
Après des semaines de formation en garde rapprochée, 80 lutteurs ont assisté, ce jeudi, au stade Léopold Sédar Senghor, à une cérémonie de clôture. Cette dernière, initiée par le promoteur Cheikh Ahmadou Bamba Mboup, a été financée par la 3FPT. La cérémonie de remise de diplômes est prévue dans les prochaines semaines. Elle entre dans le cadre d’un programme de formation et de réinsertion des lutteurs. Cette promotion sortante porte le nom de feu Mbaye Guèye, ancien Tigre de Fass.
Selon le président Cheikh Ahmadou Bamba Mboup, cette formation est la énième du genre avec la 3FPT qui a financé la formation de ces 80 lutteurs dont certains ont été recrutés. «Notre association fait beaucoup de projets de ce genre, avec la création de notre agence de sécurité et de nettoiement. Nous avons renouvelé notre contrat avec la Direction de l’emploi pour leur insertion professionnelle», dit-il.
Et de poursuivre : «Nous lançons un message à l’Etat pour insérer tous les lutteurs. Nous les appelons à nous appuyer davantage pour les insérer. Nous faisons différentes formations, à savoir la garde rapprochée, la sérigraphie, entre autres. Actuellement, plus de 500 lutteurs sont en attente de formation. Ils sont nombreux à vouloir faire une formation. Nous voulons 100, voire 200 lutteurs pour la prochaine formation.»
Pour le directeur du stade Léopold Sédar Senghor, l’emploi des jeunes est une priorité nationale et on ne peut parler d’emploi sans qualification. C’est tout l’intérêt de cette formation en garde rapprochée de plus de 80 lutteurs.
«La lutte est certes notre sport, mais commence à se saturer et la carrière d’un lutteur est courte. Cela va aussi permettre une reconversion, une fois à la retraite et pourquoi pas cumuler les deux».
Moussa Sy, Maire des Parcelles-Assainies, affirme que le parrain de la promotion, le 1er Tigre de Fass, Mbaye Guèye, décédé récemment, est une référence sûre. Selon lui, le président Macky Sall a beaucoup de projets qui vont, par ricochet, avoir besoin de sécurité. «Je serais votre interprète auprès des autorités, pour votre insertion dans le monde de l’emploi», a-t-il conclu.