Hommage au patriarche Victor Hypolite Turpin
Par Ibn Bachir Ndao Ndiaffatactu
Lettre de condoléances à la population ndiaffatoise
Lorsque l’on vit un deuil, les mots font souvent défaut pour décrire ce que l’on a dans le cœur. On peut se sentir isolé, submergé par sa tristesse, le chagrin et surtout bien seul avec sa douleur, souffrance. Ndiaffate endeuillé vit dans prosternation. Son grand Baobab s’est effondré ! Gorgui Victor Turpin n’est plus. La bibliothèque s’écroule sous le poids de l’âge. L’élu de nos cœurs, grand-père, tonton, le patriarche, etc. les mots manquent à ma communauté. Ainsi, je porte leur parole afin de présenter nos condoléances à sa famille et compatir à leur profonde douleur.
L’élu des Ndiaffatois
Ne restons pas à pleurer devant son cercueil
Il s’y trouve pas
Il n’y dors pas
Il est ce grand Baobab qui a déjà porté ses fruits
Il est la lumière du soleil sur les grains mûrs
Il est la douce pluie d’automne, l’envol hâtif
Des oiseaux qui vont bientôt commencer leur vol circulaire
Quand il s’en va dans le calme du matin de ce vendredi fatal
Il est la douce étoile qui brillera, les nuits à venir
Ne restons pas à nous lamenter devant sa tombe
Il n’y est pas, car il n’est pas mort
Nous avons écrit son nom sur le sable
Mais la vague l’a effacé.
Nous avons gravé son nom sur un arbre
Mais l’écorce est tombée
Nous avons sculpté son nom dans le marbre
Mais la pierre a cassé
Enfouissons-le dans nos cœurs
Et le temps, jalousement, le gardera.
Ibn Bachir NDAO, je deviens la voix des Ndiaffatois pour présentation nos sincères condoléances à la famille ndiaffatoise et Turpin, en particulier.